Les Joncas sont beaucoup moins concentrés dans la région de Montréal
Alors que 60% de la population du Québec en 2006 demeurait dans la région municipale de recensement (RMR) de Montréal et ses régions environnantes (Montréal, Montérégie, Laval, Laurentides et Lanaudière), moins de 32% des Joncas y demeuraient. Pourquoi ce phénomène? C'est difficile à expliquer historiquement: peut-être que les Joncas avaient un sens du terroir plus fort que la moyenne des Québécois. Les concentrations sont remarquables en Gaspésie, sur la Côte Nord, dans Montmagny-L'Islet, dans la vallée de la Matapédia etc.
Dans cette même veine, les Joncas constituent 1,1% de la Municipalité Régionale de Comté (M.R.C.) de l'Islet. Pour se donner un ordre de grandeur, c'est le même pourcentage que les Tremblay dans l'ensemble du Québec.
La majorité des Joncas au Québec sont dans l'indicatif régional 418
Plus de 60% des Joncas sont dans l'indicatif régional 418. Ce phénomène coincide avec sa moins forte pondération à Montréal. L'indicatif régional 418 part de la région de Portneuf sur la Rive-Nord et de Lotbinière sur la Rive-Sud pour s'étendre sur tout le Nord du Québec. Ces sites sont les lieux historiques des Joncas. Ce n'est qu'à la fin du XVIIIe siècle que les Joncas ont commencé à quitter leur terroir.